Pyramides de Gizeh

Les fameuses pyramides de Gizeh sont l’une des sept merveilles du monde antique et sont connues à travers le monde entier. Parmi ces sept merveilles, les pyramides de Gizeh sont certainement le monument le plus connu de la liste. Ces monuments dont la construction est massive, ont été admirés et inégalés en hauteur, et ce, pendant des milliers d’années. À ce jour, ils continuent de captiver toute notre attention par leur masse impressionnante et font l’objet d’un très grand nombre de documentaires par toutes les chaînes spécialisées. Ils intriguent tout comme les hiéroglyphes.

Les moyens techniques de l’époque n’étaient pas les mêmes que ceux d’aujourd’hui, et pourtant, les ingénieurs qui ont été à l’origine de l’édification des pyramides ont été très rigoureux dans la construction. À tel point, qu’aujourd’hui, de nombreuses théories sont soulevées par les égyptologues quant à leur mode de construction. Certains vont même jusqu’à soulever l’intervention d’extra-terrestres tant il est invraisemblable qu’à l’époque, il était possible de réaliser une telle prouesse architecturale et d’ingénierie. Les historiens et égyptologues qui se sont concentrés sur l’étude du plateau de Gizeh pour la période qui concerne les siècles qui ont précédé ceux où les pyramides ont été érigées, ont découvert que ces constructions étaient le fruit de nombreuses expériences. Ces expériences ratées et réussies ont eu un apport considérable dans le développement des fameuses pyramides.

Trois pyramides, trois souverains

Sur le plateau de Gizeh, se trouvent trois principales pyramides. Ces dernières furent construites sur un espace temps de trois générations. C’est pour les souverains Khufu, Khafre et Menkaure que ces trois prouesses architecturales ont été érigées. Chacune de ces trois pyramides fait partie d’un complexe mortuaire royal qui comprenait une grande chaussée en pierre d’une longueur d’environ un kilomètre, ainsi qu’un temple à sa base. La chaussée avait pour objectif de mener vers un temple de la vallée.

Autres pyramides (plus petites) et petites tombes

Le plateau de Gizeh ne comprend pas uniquement trois immenses pyramides. En effet, il y a des pyramides d’une taille plus petite et disposées de façon satellitaire. Ces dernières appartenaient à des reines. On retrouve un cimetière de grande taille avec des tombes de taille moins imposantes appelées mastabas. Cette zone se trouve sur les côtés Est et Ouest de la pyramide de Kheops. Ce sont les membres éminents de la cour qui y étaient inhumés. Il s’agissait d’un grand honneur d’être enterré proche du pharaon et selon les croyances de l’époque, il s’agissait de s’assurer une place importante dans l’au-delà.

Une référence au soleil

La conception avec une forme pyramidale correspondait à une référence au soleil. L’idée était en effet de concevoir une structure qui « solidifiait » les rayons du soleil. Les historiens ont découvert que des textes faisaient allusion aux côtés des pyramides faisant office de rampe grâce à laquelle le pharaon montait vers le ciel. Les premières structures de ce genre à l’image de la pyramide de Djoser située à Saqqara, étaient conçues sous forme d’un escalier.

Histoire du passé

Que l’on survole le plateau de Gizeh en avion, que l’on soit face aux pyramides ou que l’on admire des clichés photographiques, on est toujours impressionné par ces merveilles de l’ancienne civilisation égyptienne. Ces monuments émergent du désert et sont isolés de la ville. L’atout intéressant est que l’on peut accéder assez aisément aux pyramides puisqu’elles sont à quelques centaines de mètres des banlieues de Gizeh (zone métropolitaine du Caire). Cet atout majeur est malheureusement contrebalancé par un des défauts liés à cette proximité urbaine. En effet, il y a une forte inquiétude du fait du trafic automobile, de la pollution, des déchets, mais aussi des activités illégales. Ce patrimoine culturel égyptien et mondial est aujourd’hui fortement menacé par ces risques.

C’est en 1979 que l’UNESCO a inscrit les pyramides au patrimoine mondial. Depuis l’an 90, cette organisation a parrainé plusieurs missions locales, toujours dans l’intérêt de la préservation de ce patrimoine. L’UNESCO a pris l’initiative d’instaurer des limitations du tourisme en gérant notamment la croissance d’un village proche, mais aussi la restauration du Sphinx. Comme nous l’avons vu précédemment, il existe un certain nombre de risques à proximité du plateau de Gizeh, notamment, l’incinération des déchets, la pollution atmosphérique, ou encore l’extraction illégale de sable qui contribue fortement à la dégradation des pierres. L’impact est si important, qu’il est même visible via Google Earth. Les soulèvements de 2011 en Égypte et leurs conséquences politiques et économiques chaotiques ont également eu un impact négatif sur le tourisme, l’une des industries les plus importantes du pays. C’est depuis peu que le nombre de touristes commence à se rétablir, malgré le contexte sanitaire.

L’organisme « The United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization suit de façon continue ces différents points afin de tenter de sécuriser ce patrimoine vieux de plusieurs millénaires, qui a tenu plusieurs milliers d’années et qui est en train de se dégrader rapidement en moins d’un siècle. Cependant, la tâche la plus importante de l’organisation a été de travailler sur le sujet de la déviation d’une autoroute qui devait traverser le désert entre la nécropole de Saqqara et les pyramides. Les autorités égyptiennes conscientes de l’impact sur le patrimoine culturel ont finalement accepté que la construction de cette autoroute se fasse au nord du plateau de Gizeh.

La zone métropolitaine du Caire constituée de plus de 20 millions d’habitants et qui rivalise en tête des zones les plus urbanisées continue de se développer à un rythme important. Cette zone est d’ailleurs la plus peuplée de toute l’Afrique. Les ingénieurs de l’urbanisme se penchent sur un projet de construction de tunnel de plusieurs voies qui passerait sous le plateau de Gizeh.

L’UNESCO et l’ICOMOS demandent des études approfondies sur l’impact potentiel du projet, ainsi qu’un plan de gestion global du site des pyramides de Gizeh, qui inclurait des moyens de mettre fin à l’impact continu des décharges et des carrières illégales. Aussi massives soient-elles, les pyramides de Gizeh ne sont pas immuables. Avec la croissance rapide du Caire, elles devront faire l’objet d’une attention et d’une protection suffisantes si elles veulent rester intactes en tant que pierres de touche de l’histoire ancienne.

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La chronologie

C’est entre les années 2589 et 2504 avant Jésus-Christ que les 3 principales pyramides du plateau de Gizeh ont été construites pour les souverains Khufu, Khafre et Menkaure (par ordre). Elles sont le témoin qui a traversé les millénaires, de toute la puissance et de l’ingénierie de la civilisation d’Egypte Antique.

Il existe un grand nombre de spéculations autour du mode de construction de ces structures imposantes, surtout à une époque où les moyens techniques étaient loin de ressembler à ceux que nous avons de nos jours. Les égyptologues sont nombreux à penser qu’il existait une forme de rampe qui a été utilisée pour procéder à la construction. Il y a une hypothèse qui considère qu’à l’achèvement de la construction des pyramides, les rampes auraient été recouvertes de calcaire blanc.

Récemment, des recherches ont démontré que lorsque les blocs de pierres qui constituent les actuelles pyramides, étaient déplacés, de l’eau aurait déposée sur le sable dans le but de faciliter le déplacement de ces pierres. D’autre part, les archéologues et égyptologues ont trouvé qu’il existait un port à Gizeh dont le but était l’expédition de marchandises depuis tout l’Egypte.

Malgré les différences entre les trois pyramides (la pyramide de Khufu, la « Grande Pyramide », est plusieurs fois plus massive que celle de Menkaure), les pointes sud-est de chaque pyramide s’alignent presque précisément. Chacune des trois pyramides disposait d’un temple mortuaire et d’une chaussée. Il y avait aussi des pyramides de plus petite taille, les fameuses pyramides des reines.

D’autre part, de part et d’autre de la pyramide de Khéops, on retrouve des tombes qui contiennent des restes de personnes privilégiées comme les hauts fonctionnaires ou famille de la royauté de l’époque.

Au sud du Sphinx se trouve le « Mur du Corbeau », qui mesure 200 mètres de long et 10 mètres d’épaisseur. Au sud du mur se trouve un établissement que les archéologues appellent parfois « la cité perdue ». Cette ville possède des baraquements qui ont pu abriter des troupes. Récemment, les archéologues ont découvert un manoir dans la ville qui aurait été utilisé par les hauts fonctionnaires. On estime que des logements étaient situés à proximité des pyramides afin de loger les ouvriers en charge de la construction.

La pyramide de Khufu

Taille

La Grande Pyramide, la plus grande des trois pyramides principales de Gizeh, a été construite par Khufu et s’élève à 146 mètres. Les humains n’ont rien construit de plus haut que la Grande Pyramide jusqu’en 1221 de notre ère, date à laquelle le clocher de la cathédrale Saint-Paul de Londres a été construit et, avec ses 149 mètres, l’a dépassé – du moins jusqu’à ce que le clocher s’effondre moins de 350 ans plus tard.

Ce n’est pas seulement la hauteur qui est impressionnante, mais aussi la précision avec laquelle la Grande Pyramide a été conçue et exécutée. Sa longueur de base est de plus de 230 mètres par côté. L’écart que l’on retrouve entre les quatre côtés n’est que de 4,4 centimètres. Il s’agit d’une réalisation étonnante qui serait un défi à reproduire aujourd’hui, même avec des équipements modernes.

Construction : pierres du noyau intérieur et pierres de l’enveloppe extérieure.

La pyramide contient environ 2 300 000 blocs, dont certains pèsent plus de 50 tonnes. Comme les pyramides construites par son prédécesseur Snéfrou et celles qui ont suivi sur le plateau de Gizeh, la pyramide de Khéops est constituée de pierres centrales intérieures, grossièrement taillées et extraites de carrières locales (c’est tout ce que nous voyons aujourd’hui) et de blocs d’enveloppe extérieurs inclinés, posés en rangées horizontales régulières et dont les espaces sont remplis de plâtre.

Les fines pierres de l’enveloppe extérieure, qui ont été retirées depuis longtemps, étaient posées avec une grande précision. Ces blocs de calcaire blanc de Tura auraient donné à la pyramide une surface lisse et auraient été très brillants et réfléchissants. Au sommet de la pyramide se trouvait une pierre de couronnement, appelée pyramidion, qui était peut-être recouverte d’or. Ce point éblouissant, brillant dans la lumière intense du soleil, aurait été visible à une grande distance.

Intérieur

Les chambres intérieures et les passages de la pyramide de Khéops sont uniques et comportent un certain nombre de caractéristiques énigmatiques. Il existe une chambre souterraine inachevée dont la fonction est mystérieuse, ainsi qu’un certain nombre de « puits d’aération » qui rayonnent à partir des chambres supérieures.

Ces dernières ont été explorées à l’aide de petits robots, mais une série de pierres de blocage ont masqué les passages. En entrant dans la pyramide, il faut ramper dans une chambre ascendante exiguë qui s’ouvre soudainement sur un espace stupéfiant appelé la Grande Galerie. Ce passage en encorbellement s’élève à une hauteur de 8,74 mètres (26 pieds) et mène à la Chambre du Roi, entièrement construite en granit rouge provenant des carrières du sud d’Assouan.

Au-dessus de la chambre du roi se trouvent cinq chambres de détente constituées de blocs de granit massifs surmontés d’immenses dalles en porte-à-faux formant un toit en pente pour répartir le poids de la montagne de maçonnerie qui la surplombe. Le sarcophage du roi, également taillé dans du granit rouge, repose vide sur l’axe central exact de la pyramide. Cette chambre funéraire a été scellée par une série de blocs de granit massifs et l’entrée du puits a été remplie de calcaire afin de masquer l’ouverture.

Des bateaux pour l’au-delà

Le complexe mortuaire de Khéops comprenait également sept grandes fosses à bateaux. Cinq d’entre elles sont situées à l’est de la pyramide et constituaient une sorte de modèle ; ces éléments en forme de bateau revêtus de briques étaient probablement destinés à être utilisés dans l’au-delà pour transporter le roi vers des destinations stellaires. Les enterrements de bateaux de ce type ont une longue histoire dans les contextes mortuaires royaux – une flotte de 14 fosses de ce type, avec de véritables bateaux en bois d’une longueur moyenne de 18-19 mètres, a été découverte dans une enceinte mortuaire de la première dynastie à Abydos, cimetière des premiers rois d’Égypte. Souvent, cependant, comme dans le cas de Khéops, les fosses étaient simplement des modèles en forme de bateau plutôt que de contenir de véritables bateaux.

En plus de ses fosses à bateaux, cependant, sur le côté sud de la pyramide, Khufu avait deux fosses massives et rectangulaires bordées de pierres qui contenaient des bateaux complètement démontés. L’un d’entre eux a été retiré et reconstruit. Ce bateau en cèdre mesure 43,3 mètres de long et a été construit à partir de 1 224 pièces séparées cousues ensemble avec des cordes. Ces bateaux semblent avoir été utilisés pour le dernier voyage terrestre du roi – sa procession funéraire – avant d’être démontés et enterrés.

La pyramide de Khafre

Taille et apparence

La deuxième grande pyramide de Gizeh a été construite par Khafre, le deuxième fils de Khufu. Tout en haut, une section de pierres de revêtement extérieur comme celles qui auraient recouvert à l’origine les trois grandes pyramides subsiste encore. Bien que ce monument semble plus grand que celui de son père, il est en fait légèrement plus petit mais a été construit 10 mètres plus haut sur le plateau.

Intérieur

L’intérieur est beaucoup plus simple que celui de la pyramide de Khéops, avec une seule chambre funéraire, une petite chambre secondaire et deux passages. Le temple mortuaire à la base de la pyramide était plus complexe que celui de Khéops et était rempli de statues du roi – plus de 52 images grandeur nature ou plus grandes remplissaient à l’origine la structure.

Temple de la vallée

Le temple de la vallée de Khafre, situé à l’extrémité est de la chaussée menant à la base de la pyramide, est magnifiquement préservé. Il a été construit avec des blocs mégalithiques recouverts de granit et des sols en calcite blanche polie. Lors des fouilles, une magnifique statue du roi, grandeur nature, sculptée dans une pierre extrêmement dure, le gneiss, a été découverte sous le sol du temple de la vallée. Cette sculpture montre le roi assis sur un trône de lion qui porte sur ses côtés le symbole des deux plantes héraldiques de Haute et Basse-Égypte, le papyrus et le lotus, liés autour d’un hiéroglyphe signifiant « stabilité ». Cet emblème important, connu sous le nom de sema-tawy (« lier les deux terres »), représente le devoir principal du roi – « lier » le pays sous l’autorité d’un seul souverain. Le roi est soutenu dans sa tâche par le faucon d’Horus qui s’enroule de manière protectrice autour de l’arrière de sa coiffe de némès. Les bases des statues et d’autres fragments indiquent que cette image était l’une des 23 images du pharaon qui se trouvaient à l’origine dans ce temple.

Le Grand Sphinx

Juste à côté de la chaussée menant du temple de la vallée de Khéphren au temple mortuaire se trouve la première sculpture véritablement colossale de l’histoire égyptienne : le Grand Sphinx. Cette association physique étroite (ainsi que d’autres preuves) indique que cette représentation massive d’un lion couché avec une tête de roi a été sculptée pour Khafre.

Le Sphinx est taillé dans la roche du plateau de Gizeh, et il semble que les blocs de base utilisés pour construire le temple de la vallée du roi aient été extraits des couches de pierre qui courent le long des côtés supérieurs de cette image massive.

Khafre

Le lion était un symbole royal et était également lié au soleil en tant que symbole de l’horizon. La fusion de cet animal puissant avec la tête du pharaon est une icône qui a survécu et a été souvent utilisée tout au long de l’histoire égyptienne. La tête du roi est à une échelle plus petite que le corps. Cela semble être dû à un défaut de la pierre, une faiblesse reconnue par les sculpteurs qui ont compensé en allongeant le corps.

Directement en face du Sphinx se trouve un temple séparé dédié à son culte, mais on sait très peu de choses à son sujet car aucun texte de l’Ancien Empire ne fait référence au Sphinx ou à son temple. Le temple est similaire au temple mortuaire de Khafre et comporte des piliers de granit formant une colonnade autour d’une cour centrale. Cependant, il est unique en ce qu’il possède deux sanctuaires, l’un à l’est et l’autre à l’ouest, probablement liés au soleil levant et au soleil couchant.

La pyramide de Menkaure

La troisième des grandes pyramides de Gizeh appartient à Menkaure. C’est la plus petite des trois, s’élevant à 65 mètres de haut, mais le complexe a conservé certains des exemples de sculpture les plus étonnants de toute l’histoire égyptienne.

Les chambres de la pyramide de Menkaure sont plus complexes que celles de Khafre et comprennent une chambre sculptée de panneaux décoratifs et une autre chambre avec six grandes niches. La chambre funéraire est bordée de blocs de granit massifs. Son sarcophage en pierre noire, également sculpté de panneaux à niches, a été découvert à l’intérieur, mais a été perdu en mer en 1838 alors qu’il était transporté vers l’Angleterre.

Dans les temples mortuaires et de la vallée de Menkaure, dont aucun n’a été achevé avant sa mort, les fouilles ont révélé une série de statues du roi. L’étonnante diade du roi avec une reine (aujourd’hui au Museum of Fine Arts à Boston), ainsi qu’un certain nombre de triades montrant le roi embrassé par diverses divinités, ont été découvertes dans le temple de la vallée et étaient à l’origine placées autour de la cour ouverte.

Ce temple était encore un lieu de culte actif à la fin de l’Ancien Empire et fut presque entièrement reconstruit à la fin de la 6e dynastie après avoir été fortement endommagé par une inondation.

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Quelle était l’utilité des pyramides ?

Les égyptologues, archéologues et historiens s’accordent à dire que le rôle des pyramides était d’en faire des lieux de sépulture pour les souverains qui étaient à l’origine de leur construction. D’ailleurs, les sarcophages qui s’y trouvaient étayaient cette hypothèse. La forme des pyramides avec les pentes en direction du soleil, en association aux différents objets funéraires qui s’y trouvaient avaient pour rôle d’aider le roi à s’élever dans le ciel après sa mort.

Ces tombes furent utilisées pour y enterrer proches de la royauté, notamment du clan familial et des hauts fonctionnaires. Récemment, une peinture murale élaborée a été découverte dans l’une de ces tombes.

Le plateau de Gizeh a attiré pendant des siècles de nombreuses personnes qui y trouvaient une importance spirituelle sans égale. Par exemple, en 2010, des archéologues ont découvert environ 400 restes de personnes enterrées à proximité du mur du Corbeau. Les recherches ont permis de dater l’enterrement de ces personnes à 2 000 / 2 700 ans en arrière, soit deux millénaires après la construction des pyramides. Ces inhumations montrent donc que l’intérêt pour le plateau de Gizeh a traversé les âges.